Béchamps

BÉCHAMPS

Situé à la limite de la Meuse, Béchamps figure en 959 sous le nom ad bellum campum, parmi les biens du prieuré d'Amel (Meuse) placés par l'abbaye de Gorze (Moselle) sous la tutelle de Frédéric 1er, duc de haute Lorraine et souche des comtes de Bar. Quand le comte de Bar aura acquis en 1224 la terre d'Etain de la collégiale Sainte-Madeleine de Verdun, Béchamps assurera la jonction avec la châtellerie de Briey. Incluse dans le Ban de Buzy avec Aucourt, Darmont et Lanhères, la localité bénéficiera, en 1724, de la loi de Beaumont.

Paroisse du doyenné d'Amel au diocèse de Verdun jusqu'à la Révolution, Béchamps eut, attenant à l'ancienne église, une chapelle dédiée à Saint Christophe, où était inhumés les seigneurs. Ces édifices ont disparu en 1832, lors de la construction de l'église actuelle, prévue pour desservir une population en expansion ; mais les 300 âmes d'alors ne sont plus que 80 aujourd'hui (1), en comptant celles des annexes champêtres : Chenois, Halloy, Haut-du-Mont et la Marjolaine.